Marche avec ELLES 2024

Bandes de mots

Des bandes issues de draps blancs de lit (importance du symbole) de récupération sont proposées aux passant.e.s, aux personnes présentes, venu.e.s pour « Marche(r) avec ELLES 2024 » , dans le cadre de la journée internationale de lutte pour l’élimination des violences faites aux femmes.

Elles peuvent y inscrire des messages en amont, puis enrouler la bande autour de leur(s) poing(s) pour la première partie de la marche.

Symboles de lutte, de protection comme en boxe, ou encore de pansements de blessures.

Après la performance de « La p’tite hirondelle » sur le matelas, les bandes sont déroulées et font lien entre les manisfestant.e.s. On peut alors y lire leurs messages.

Au lieu d’arrivée, elles sont accrochées sur un fil à linge (écho aux tâches ménagères encore trop souvent imputées aux femmes)

Plus tard, les bandes de tissus seront cousues entre elles pour refaire un drap nouveau pour un temps nouveau !

Performance « La ptite hirondelle »

Un matelas double sur lequel est peint au préalable une silhouette est exposé dans l’espace publique quelques heures avant le départ de « Marche avec ELLES »
Les passant.e. et autres personnes venu.e.s pour marcher peuvent y épingler le prénom d’une victime de VSS.

Au départ du cortège, il est recouvert d’un drap housse et porté par un groupe de femmes : symbole d’une marche de cortège funéraire, d’un brancard, d’un slam de concert si des personnes s’ajoutent, changent de place sous le matelas et si la playlist ou les chants inspirent.

Arrivé au lieu de la performance, il est maintenu verticalement. Un corps se glisse dans un premier temps entre le matelas peint et le drap housse.
Le texte écrit et lu par Delphine Rose et sonorisé par Cédric Wicht est diffusé et la performance se concentre sur l’action de l’artiste avec ce matelas :

Petite lumière rouge clignotante sous le drap housse puis mouvements dansés en tension contre le tissus, sortie du corps, découverte de la peinture, noms des victimes décrochées, puis Action painting au poing sur la silhouette et ensuite au rouleau en rose sur l’ensemble « repeindre la chambre en rose » (mots de Judith Godrèche, actrice victime de VSS).

Pour finir, des lettres cachées, en réserve sous la peinture, sont arraché.e.s pour faire apparaitre le mot « FIN » ( fin de la performance, fin des violences)

Le public et des musiciens accompagnent le refrain chanté du texte communiqué au préalable.

Un film est en cours de montage…